Source : https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-et-analyses/pourquoi-le-rjcq/
Le vieillissement de la population est un problème auquel le secteur des services financiers au Québec n’échappe pas. Alors que la moyenne d’âge des membres de la Chambre de la sécurité financière (CSF) était de 45 ans au 31 décembre 2016, chez les indépendants, le portrait est tout autre.Beaucoup vous diront que ce phénomène comporte son lot d’occasions, tandis que d’autres voient cette réalité comme problématique. Afin de mieux aborder cette question et les problèmes qui s’y rattachent, un groupe de conseillers a décidé de se réunir pour former le Regroupement des jeunes courtiers du Québec (RJCQ).
Brève description du RJCQ
Le RJCQ a vu le jour en 2010 dans la ville de Québec. Le constat des conseillers qui ont démarré le projet était que les jeunes conseillers en sécurité financière, représentants en épargne collective et planificateurs financiers se retrouvaient souvent dans des situations nouvelles avec peu d’aide ou de ressources vers lesquelles se tourner. Ils avaient besoin de formation adaptée, de soutien par les pairs, de mentorat, de conseils pour les aider dans certains dossiers, etc.
Afin de répondre à ces besoins, plusieurs conseillers ont commencé à organiser des rencontres mensuelles avec l’idée d’offrir une formation de haute qualité durant l’heure du dîner. Le but était de partager des connaissances sur des sujets qui touchent directement les jeunes représentants, échanger sur les meilleures pratiques en plus de favoriser l’échange entre des professionnels venant de différents milieux et qui n’ont pas nécessairement la même histoire. En 2017, une deuxième section est née dans la région de Montréal et de sa Rive-Sud.
Dans les nombreuses formations du RJCQ, les conférenciers sont là pour offrir des conseils pratiques ou techniques aux membres, non pas pour vendre un produit ou une solution spécifique. Pour participer aux réunions mensuelles, il suffit de s’inscrire en ligne.
Audrée de Champlain, Francis Frappier, Alexandre Branco et Antoine Chaume